Si la mort se pendait à mon cou

Publié le par Cheval fou (Sananès)

 

Si la mort, ne serait-ce qu’une fois, se pendait à mon cou

si d’aventure je sortais du petit rien de ma conscience

du plein de riens de ma grosse tête avec ses chats et ses poèmes

avec ses éclats d’amours et ses trop pleins de rires

 

Si d’aventure je n’étais plus rien

ou rien d’autre qu’une gravure de cendres qui affronte l’horizon

rien n’empêcherait Bagheera ma vieille panthère, de courir de vieux rêves

rien ne m'empêcherait de dire encore merci

à Kipling, Hugo et Neruda d’avoir ouvert ma route

rien ne m’empêcherait de dire merci

merci la vie la mort, d’avoir attendu que je sache l’amour.

 

JMS in Derniers délire avant intentaire

 

 

 

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L
<br /> si la mort se pendait à mon cou<br /> je pendrais ma main tout autour<br /> je crierai au-secours sans détour<br /> autour de mon cou<br /> pour suivre et pour suivre la roue<br /> qui tourne tout autour<br /> <br /> <br />
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C
<br /> bonjour Lutin<br /> merci pour ce moment d'humour<br /> amicaclement<br /> jms<br /> <br /> <br />
J
<br /> "que je sache l'amour"<br /> tout est sans doute là ...<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> L'amour est toujours là, quand on le regarde et le garde, mon chat me le dit et redit chaque jour du bout de sa moustache , me le chante en ronron et pattes à griffes<br /> Amicalement<br /> jms<br /> <br /> <br />