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Salon du Livre de Nice - 1,2,3 juin 2018

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Je serai heureux de vous rencontrer sur le stand de "L'Île des Poètes". JMS

Je serai heureux de vous rencontrer sur le stand de "L'Île des Poètes". JMS

Publié dans Informations

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LES PROLÉTAIRES

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 

LES PROLÉTAIRES

https://youtu.be/lDjzDIPppPw

LES PROLÉTAIRES

Y'a des pétroliers super
Qui foutent le deuil sur l'onde.
Avec 10 hommes d'équipage,
On s'en va au bout du monde.
Avant, il en fallait 30,
C'était pas rentable,
En voilà 20 au chômage!
Les prix seront plus supportables.
Mais de tous ces matelots,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Mais de tous ces matelots,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Ils s'en iront à la ville a la la la lair
On les mettra à l'usine.
On manque toujours de prolétaires

Assez travaillé pour soi;
La petite exploitation, c'est pas rentable
20 ans de retard.
Fort de la compétition.
Il y a trop d'agriculteurs.
C'est pas raisonnable.
Quelques millions au chômage
Et l'Europe verte sera viable.
Mais de tous ces paysans
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Mais de tous ces paysans
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Ils s'en iront à la ville tra la la la lair
On les mettra à l'usine.
On manque toujours de prolétaires!

Et toi, petit commerçant,
Tu mourras d'la TVA.
Mais si on aide ces gens-là,
La bombe, comment on la fera ?
Le petit commerce doit mourir,
Il est pas rentable.
Va t'en au supermarché,
Les prix seront plus supportables.
Mais de tous ces commerçants,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Mais de tous ces commerçants,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Ils s'en iront à la ville tra la la la lair
On les mettra à l'usine.
On manque toujours de prolétaires

A Nantes, à Rennes ou à Brest,
Du travail, il n'y en a guère.
Ils voudraient rester chez eux.
Alors comment faire ?
Déplacer toutes les usines ?
C'est complètement con !
Eux ! Qu'ils viennent dans la capitale.
Pour le patron, c'est plus valable.
Mais de tous ces immigrants,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Mais de tous ces immigrants,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
S'ils viennent dans la capitale, tra la la la lair
Même en faisant plein de fonctionnaires,
Y' aura toujours trop de prolétaires.
S'il y a trop de chômeurs,
Y'aura du désordre.
Il faudra des policiers
Pour maintenir l'ordre.
Hitler le disait déjà :
"Un chômeur c'est pas rentable.
Un soldat, ça coûte moins cher.
Et c'est bien plus raisonnable."
Mais de tous ces policiers,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Mais de tous ces policiers,
Qu'est-ce qu'on va en faire ?
Ils s'en iront à la ville, tra la la la lair,
Taper sur les ouvriers,
Taper sur leurs frères.
Ils s'en iront à la ville, tra la la la lair,
Taper sur les ouvriers,
Taper sur leurs frères !
 
de Gilles Servat
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Je courais, courais, courais

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Quand j'étais jeune

je ne savais où aller

je courais

après mon père

après ce chat qu'il me fallait apprivoiser

après cet alphabet qu'il me fallait dompter

je courais

après mon âge

et les grands qui partaient à vélo.

 

Seul, en attente d'être grand

à l'âge du duvet sur les joues

laissant mes mots au vestiaire

je courais après filles

dans l'infortune des timides

je courais les échecs et le spleen

je courais la rime

voulais être Rimbaud

sac au dos, je courais des rêves d'aventure

je courais après la vie

les amis, le travail, une raison de vivre.

 

Je courais, courais, dans l'odeur des casernes

courais après le temps

après les larmes, l'exil et le chagrin

dans les rayonnages du mot

à frontière de raison

de l'imparfait au futur je courais le verbe être

je courais après le temps

je courais je courais je courais

jusqu'à ce que s'ouvre ce chemin intérieur

où j'ai couru de mois en mois en mois

où j'ai couru de moi à moi

 

Je ne cours plus

j'ai trouvé de l'encre et du papier

des yeux d'enfants, des yeux de chats

si grands que j'y lis le monde

je ne cours plus

j'ai trouvé des êtres à aimer

plus grands, plus vastes que le champ des étoiles

et toutes les mappemondes du monde

je ne cours plus

je suis enfin arrivé chez moi

pour être, jusqu'à ne plus être.

 

Maintenant je sais

pour aller à soi

courir est inutile.

 

jms

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Ile Eniger - Rugir

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Le ciel renouvelle ses eaux, s'arrête pour mieux les compter, et recommence. Le ciel est en travaux pratiques. Debout au seuil du vide, c'est à toi que je parle, que je ne connais pas, que j'espère du fond de la caverne. Je te cherche, je te crie, je t'appelle. Nettoie les avoirs, les pillages, les hideurs. Arrête les agitations, les verbiages, les illusoires rassemblements, les réseaux de basses-cours, les discours menteurs, les sentences insensées, les égoïsmes barbares, les suffisances mortelles. Libère la respiration primale, la parole nue, la silencieuse, la pudique, l'exemplaire qui sonne clair comme un bol tibétain. Lave la vie aux hautes sources, conduits à l'indivisible. Et si je ne te sais, si je ne sais t'entendre, laisse rugir ton silence, l'écho sacré.


Ile Eniger - Solaire - (à paraître)

http:/http://insula.over-blog.net/

Publié dans Ils disent

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Jean-Marc La Frenière

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Déclaration d'impôt

Je n’ai pas honte des gens que je fréquente

qu’ils soient prophètes ou mécréants,

bandits ou imbéciles, poètes ou vidangeurs,

trafiquants de rêve ou paresseux,

J’ai honte pour l’homme quand il se fait banquier,

flic, homme d’affaires ou bourreau,

avocats de la poursuite,

comptable du silence ou notaire du cœur.

Je n’ai pas honte d’être pauvre.

J’ai peur d’être riche au détriment du monde.

 

Jean-Marc La Frenière

http://lafreniere.over-blog.net/

Publié dans Ils disent

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Bruno Odile

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Parmi les 5 à 10 auteurs du net dont j'admire la hauteur de pensée et l'expression poétique, Bruno Odile est celui dont la lucidité et les  fulgurances m'émeuvent toujours au plus haut point. Tout en lui est courage, promesses ou espérance. Il est le samouraï de l'espoir qui, depuis que je le lis, transcende ses drames pour que son écriture soit un chef d’œuvre.
Je vous livre ses quelques lignes et vous invite à visiter son blog. Vous y rendre c'est affronter la beauté démesurée du cri de l'homme
:

"Je ne cherche plus l’orage au bout des chemins sombres. Hier déjà, heurté contre l’ombre de moi-même, j’envisageais de me défaire des lassos de l’obscurité où s’exilent les piqûres du jour. A présent, je veille aux creux de mes mains et sur le bord de mes lèvres, je flotte en dehors des espaces abandonnés. Il n’y a plus de terre en ces lieux inoccupés, il n’y a plus de morsures pour que saigne l’horizon. Les frontières d’hémoglobine ont rejoint le silence léger poursuivant leurs courses après la forge. Le fer longtemps travaillé s’épuise dans la matière rougie avant de prendre forme. Dans une taille acerbe, la serpe coupante a brûlé le foin. Où pourrai-je aller ? Perdu à l’épicentre de mon progrès, je grappille sous mon épiderme le souffle de la buse et la vigueur du renard. Il me faudra mûrir dans l’ombre de moi-même, dans l’intériorité de la foudre qui m’accable.".

Tout est dit ! Et mon admiration se fait cri et épousailles de douleurs et d'espoirs au profond de moi.

Jean-Michel Sananès

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L'imparfait du subjectif

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Chacun triche du haut de son ego et de ses certitudes inconsciemment structurées en lieu et place de vérités complexes et composites. Fourmis perdues sur l'autoroute des ressentis, nous bâtissons nos convictions en fonction de nos aspirations et de préjugés culturellement inculqués, exfiltrées et infiltrées en nous depuis notre premier syllabaire, nos livres d'histoires et de prières, le tout constituant un acquis identitaire parfaitement subjectif.
 

Je rêve de créer un mode d'appréhension et d'acquisition des événements qui conjuguerait le perçu à "l'imparfait du subjectif ", en un temps qui paramétrerait le doute en le plaçant au ventre de toutes les certitudes.
Le doute est la distance nécessaire entre la vision et les différents angles d'acquisition de la réalité.

Je suis las de voir la mafia des "Monsieur je sais tout" gérer le monde, des "Monsieur bonne conscience" tracer leurs frontières entre les hommes "de bien" et ceux à exclure.


J'en ai marre de voir ceux qui se cachent sous la bannière du politiquement correct amputer l'information de tout fait portant atteinte à leurs convictions.
Atténuer, morceler ou donner du volume à une information pour la mettre au service d'une conviction préétablie, ne sert ni la vérité, ni la justice, mais conforte un état égotique.


Tous les jours, ce qui se passe dans notre pays et dans le monde est orienté par la vision et le projet politique de médias faussement neutres et apolitiques.
On y dénonce ceux qui se battent pour un salaire et quelques avantages acquis en tentant de nous faire croire qu'il y a plus malheureux qu'eux.

Pourquoi devrait-on aligner les salaires sur ceux des plus défavorisés et, dans le même temps, ignorer les avantages dispendieux que s'octroient les hommes politiques et le grand patronat ?  
 

Tous les jours, dans les informations  sur le Moyen-Orient, on passe sous silence que certains se servent d'enfants comme boucliers humains pour empêcher la détection de tunnels offensifs transfrontaliers, en omettant de dire que parmi les protagonistes de ce drame, face à ceux qui tirent des balles, il y a la doctrine de ceux qui veulent devenir des martyrs au nom d'un texte sacré prônant le meurtre raciste !  Et cela n'est pas une fable ! Chaque jour, en Orient, et maintenant chez nous, des hommes meurent de ne pas accepter de partager ce sectarisme.  
 

J’en ai marre de voir, tous les jours aussi, l'indifférence souriante des grands moralisateurs, leurs incantations et leurs condamnations de pacotille, laissant les Rohingyas se faire génocider.


J'en ai marre de la fratrie et de la suffisance de ceux qui se croient hommes de bien parce qu'ils ont le pouvoir de l’argent. J'en ai marre de les voir s’auto-mandater  pour gérer la France et le monde avec leurs hordes de "tontons macoutes" à fusils et matraques. J'en ai marre de voir ces hordes toujours là pour faire perdurer une société exploitant les hommes au nom de leur mission sacrée : protéger les profits du grand capital.

 

J'en ai marre d'un capitalisme réinventant l’esclavage par soumission et faisant qu'un travailleur ne peut subvenir à ses besoins par son salaire. Quand définira-t-on une notion de crime économique alors que, dans l’entreprise, il y a une hallucinante disproportion dans l'échelle des salaires ? Quand sanctionnera-t-on la non-répartition des richesses et l'exploitation de l'homme par l'homme ?
 

J'en ai marre d'un monde où les nationalismes s’affrontent ou se conjuguent.
J'en ai marre d'une terre sous la coupe d'un international de la chimie et du capitalisme, brûlant la planète et spoliant le futur des enfants.  

 

J'en ai marre d'une ultra gauche offrant la violence sans proposer de programme humaniste.
 

J'en ai marre de cette nouvelle droite structurant la misère de ceux qu’elle considère comme hommes de rien et de peu, sans  autre ambition que d'attendre de l'internationale du contournement fiscal qu’elle donne l'aumône aux exploités.       

J'en ai marre des décapiteurs, des égorgeurs, des esclavagistes, de tous les  nationalismes triomphants oubliant que tout homme a droit à la vie et à sa propre identité.


J'en ai marre de tous les impérialismes de la pensée, et de la brutalité des dogmes.  
Il est temps d'affirmer que la plus fondamentale des libertés reste la liberté de conscience. Religions, monothéismes, athéismes, polythéismes, sont affaires privées. Chacun est souverain dans son droit de changer de religion, d'idéologie politique, et il ne saurait être question de crime d’apostasie !


J'en ai marre de tous ceux qui réfutent à l'humain le droit d'être celui qu'il veut être et le droit de disposer de son corps et de sa vie.
Je revendique, pour chacun, le droit à la liberté de penser et d’être, même dans la dissidence et même au grand dam de la morale établie. Je le revendique tant que cela ne nuit ou n'a le projet nuire à autrui ou à sa liberté aujourd’hui et dans le futur.

 

Je rêve de créer un imparfait du subjectif qui englobe le doute, la tolérance, et le respect de tous.

Publié dans Coups de gueule

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Tourments de mémoire

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Il y a toujours des mots et des cris
dans les mémoires d’hommes.
Moi, je ne sais oublier.
Encore résonnent ces mots
qu'aux veillées
l'on cachait aux enfants.

Derrière l'air grave des anciens
je n'ai rien su de l'oncle disparu dans un camp
ni vu la douleur et les larmes
quand, dans un sourire amer,
on nous disait : "Allez jouer les enfants".

Longtemps, sous les nuages,
des mots et une terre effacée
ont joué l'amnésie
avant que je n’apprenne l'histoire des "Amants d'un jour"
celle d’Odette, cette tante suicidée
qu'Edith Piaf chanta.
 
Longtemps les mots ont joué l'amnésie
avant que l'on ne me raconte
l'histoire d'une lettre insipide
dont l'endos indiquait : "Madame veuve S"
en un temps où Franco assassinait
en un temps où être républicain était un crime.

Sous le franquisme, parler des purges était périlleux !
Un simple revers d'enveloppe nous avait alertés :
le cousin de grand-père était mort

C'était un temps
où la censure imposait le silence
jamais nous ne sûmes
ce qu'il advint de ces parents.

Seul, parfois un cri remonte
d'une mémoire qui ne veut pas mourir.
Cette nuit encore il grinçait
 un peu plus fort que la nuit.

 JMS

"Les Amants d'un jour"

"https://youtu.be/2m-_FzubQx8

 

Publié dans Textes de JMS

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Anne Sylvestre

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 

Anne Sylvestre

4 fois Prix de l'Académie Charles-Cros

"Les gens qui doutent"

 

à écouter :

https://youtu.be/uLsjlOLNnJs

 

Ces paroles résonnent d'autant plus grand

que ce sont les mots d'une immense chanteuse auteur-compositeur

qui désavoua son père (ex bras droit de Jacques Doriot (légion des volontaires français sous Vichy)

 

♪ Les Gens Qui Doutent ♪

 

J'aime Les Gens Qui Doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l'âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'Histoire
Leur rende les honneurs

J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons

J'aime Les Gens Qui Doutent
Et voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie
"Merci d'avoir vécu

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu".

 

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Sucre Amer - 1968 - Chronique d'une révolution en chansons et musique"

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

1ère de couverture


Ancien disquaire au temps du vinyle, je viens de finaliser un roman retraçant une époque où la chanson à texte et la poésie étaient un langage universel en osmose avec une parole protestataire portée par le blues, le folk, la pop music, de même que par le courant littéraire de Jack Kerouac et de la beat Génération. C'est donc de l'influence de la chanson sur la jeunesse des années 1965 à 1977 dont parle ce roman.

"Sucre Amer - 1968 - Chronique d'une révolution en chansons et musique"

La spécificité de ce livre est de s'intéresser à cette décennie, non du seul point de vue Franco-Parisien qui prédomine actuellement en la limitant aux manifestations de Paris, mais en rappelant les origines d'une revendication humaniste mondiale qui a ébranlé le monde de la Californie à Tokyo en passant par Paris, Berlin et Nice, révélant, de chanson en chanson, les sources d'une parole engagée pour les droits de l'homme et l'écologie. Cette parole, née avec le blues des années 20, puis acheminée par le folk et la Pop Music des sixties, a généré une idéologie subliminale qui, sans être le fruit d'une revendication construite et structurée, s'est substituée aux discours des partis politiques, sans même que la plupart des acteurs de 68 en soient véritablement conscients.


Livre disponible chez votre libraire
ou sur le site des Éditions Chemins de Plume
livraison offerte (dédicace sur demande)
Présentation au Salon du livre de Nice les 1,2,3 juin 2018

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