Présentation de sucre amer
JMS Sucre Amer par Daria Bonnin interview
https://www.youtube.com/watch?v=v2q3q_Itiwg&feature=youtu.be
Montage d'images sur extrait d'interview sur France Bleu
Aucune nuit n'est plus large que le rêve
JMS Sucre Amer par Daria Bonnin interview
https://www.youtube.com/watch?v=v2q3q_Itiwg&feature=youtu.be
Montage d'images sur extrait d'interview sur France Bleu
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Je pense de plus en plus que le passage sur terre consiste à débroussailler et cultiver sa friche personnelle, jusqu’à l'éblouissement du jardin. Ile E. - Solaire - (à paraître)
Monsieur le Président,
Quand je vois vos amis se faire leur beurre avec le patrimoine de l'humanité, quand je vois le grand négoce et, avec votre bénédiction, Total faire ses huiles en spoliant les peuples indigènes, en tuant la forêt et l'univers du vivant, Monsieur le Président laissez-moi pleurer et vous dire que plus va le temps, plus j'aime les moins que rien qui croient à la vie et à l'éthique et, si vous le permettez, Monsieur le Président, laissez moi vous dire que, l'humain, je veux dire l'homme doté de conscience me manque ?
Si symbolique cet Orang-outang petit pré-humain de rien, ce sans droit
et ses quatorze millions d'années sur notre terre
seul et isolé comme l'homme de peu
face à la puissance armée des apôtres du grand capital
II
Parfois l'humain me manque
À la croisée des larmes
j'ai vu le combat de l'orang-outang
celui du blé dans le désert
la forêt arrachée et la vie qui meurt
l'eau jetée au parvis des temples du paraitre
j'ai vu l'homme assoiffé
l'enfant au ventre gonflé
j'ai vu la vie céder
et le capital prospérer
J'ai vu l'homme
et l'humain me manque.
Guerre, guerre, c'est une guerre !
L’épieu d’un mot me réveille
le syllabaire des nouvelles épelle le malheur
profits, destructions, exploitations, disparitions
adieu faune
adieu ma terre, notre jardin
adieu les enfants, la maison brûle.
VIVRE s'insurge en un poème qui crie
j'ai mis l'espoir au clou
je veux du fer et du feu à mes mots
pour enflammer la vie
avant que l'absence ne me rattrape
je me cherche
l'humain me manque
je me cherche en une humanité qui ne se ressemble plus.
Tant que la haine et l'indifférence seront là
ma liberté ne sera jamais un rêve en marche
je veux que l'on me juge maintenant
pour les combats que je n'ai pas su mener
je veux qu'on les juge maintenant
les présidents au service des lobbies et du capital
les bourreaux et tous les assassins du futur
les majors Monsanto et autres capitaines Bayer
les dealers de néonicotinoïdes
je veux qu'on juge
les maquilleurs de pollutions
les maquignons du réel
les faussaires de la promesse
les promoteurs du zyklon B
les grands faiseurs de perturbateurs endocriniens
je veux qu'on les juge tous pour crimes contre la vie
Qu'on les juge aux tribunaux du futur
et que les enfants applaudissent.
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Le condamné à mort Jean Genet Hélène Martin Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou Que ma main plus légère et grave qu'une veuve Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Titres : 1. Le vent qui roule un coeur... ( Thème 1 ) 2. Ô la douceur du bagne ( Thème 2 ) 3. Tristesse dans ma bouche ! 4. Voler, voler ton ciel ( Thème 2
Dans cette chienne de vie
j'ai préféré tirer la chasse,
tirer la langue
et le diable par la queue
que de tirer du gun
ou de tirer des chèques
sur le malheur des autres.
J'ai préféré passer l'éponge,
passer mon tour,
passer les bornes,
passer pour fou
que de passer tout droit.
Mais cette chienne de vie
est parfois si jolie
(merci Prévert)
sans collier sans licou,
les deux pieds dans la vase
et le poil au soleil.
Quand on m'aura dompté,
dressé, salarié,
je ne serai plus
qu'un masque sans visage,
une ride sans voix,
un habit sans personne,
un corps en location,
un coeur à la consigne,
une âme en peine.
Je veux rester sans nom
au milieu de la foule
et faire l'accolade
à tous ceux qui s'égarent.
Je veux rester rebelle
et me refaire une vie
hors des sentiers battus,
Je veux planter ma tente
au milieu de l'orage
et faire d'un volcan
un oasis de paix,
de la peur une armure
et de l'angoisse un feu
pour réchauffer la vie.
Je veux rester debout
pour une femme qui passe
mettant le feu au cul
et la main à la pâte.
Je veux rester vivant
pour une femme qui chante
et rallume à ma queue
le désir des voyous.
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