La nuit du serpent
La nuit du serpent s’étire entre des arbres secs
il n’est pas d’heure et l’aurore n’en finit pas de s’éteindre
Rien de nouveau, j’ai découpé le ciel
il fait mort dans les lointains d’Angola
il fait mort quand les milices courent
Les anges ne pleurent plus
J’irai hurler dans les nuits du Darfour
ce soir je veux vomir du dollar
casser des étoiles et tuer des lunes hilares
Paris caresse des compassions passives et des messes latines
J’ai vu le profil des étoiles, les arrières salles et la bière qui coule
le serpent chevauche l’inutile du rire et des rizières sans enfants
le sable est un linceul
le sel est un éclat de rire
le sillage des flèches ne déchire pas le ciel
ma peau sent le vendredi et Mozart vide des cascades
Rien
le chemin du vent calibre la mort devant la pierre ivre
ma colère se ride comme rictus d’éternité
Mozart est mort j’ai traversé le ciel
ivre
La nuit vient d’Amérique et les indiens pleurent.
il n’est pas d’heure et l’aurore n’en finit pas de s’éteindre
Rien de nouveau, j’ai découpé le ciel
il fait mort dans les lointains d’Angola
il fait mort quand les milices courent
Les anges ne pleurent plus
J’irai hurler dans les nuits du Darfour
ce soir je veux vomir du dollar
casser des étoiles et tuer des lunes hilares
Paris caresse des compassions passives et des messes latines
J’ai vu le profil des étoiles, les arrières salles et la bière qui coule
le serpent chevauche l’inutile du rire et des rizières sans enfants
le sable est un linceul
le sel est un éclat de rire
le sillage des flèches ne déchire pas le ciel
ma peau sent le vendredi et Mozart vide des cascades
Rien
le chemin du vent calibre la mort devant la pierre ivre
ma colère se ride comme rictus d’éternité
Mozart est mort j’ai traversé le ciel
ivre
La nuit vient d’Amérique et les indiens pleurent.
JMS - In "Plus frère que frère" - Editions Chemins de Plume - 12 Euros