Mes nuits ne me font plus peur
À l'euphorie des possibles
J'aime savoir la mère et l’enfant
sous l'arbre porte-destin et ses envies de fleurs
Les nuits ne me font plus peur
J'aime voir le jour s’enraciner
dans l'espoir de lendemains sans fin
J'ai tant appris du siècle et de ses griffures
qu'aujourd'hui mes nostalgie reculent devant le pas d'un enfant
Je ne sais pas ce que devient l’attente
J'ai perdu le goût de la question
J'aime à la frontière de l’heure
J'ai tant appris que demain n'existe pas sans bonheur
Je sais la traversée des dimensions
Les ronces de l'absence, le flou des crépuscules
je les ai si souvent côtoyés
que même parti,
je creuserai le néant, l'espoir et le vent
jusqu'à y rencontrer l’intelligence
le lilas et l’oiseau, et l'amour si loin qu’il soit
je le sais aussi vaste que ces mots
qui défilent cherchant le papier
comme terre d'accueil emplissant le néant.
jms 20/09/2020