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Un vieil homme revient

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 

Il n'avait pas mon âge
le vieil homme qui veillait
sur les enfants d'en face,*
les amenait par la main
à la maison de soins.

Un vieil homme revient,
il n'avait pas mon âge,
entre deux enfants et une mère
il revient
d'une terre sans âme
où le martyre mange le vivant.

Là-bas,
dans les dimensions de la colère,
les stratégies du mensonge
jouent à haine contre haine
fanatisme contre raison
au jeu des hostilités millénaires ;
ils  ressuscitent la mort
et le théâtre des barbaries.

Il nous faudra bien, un jour,
 entrer dans le regard de l'autre
troquer le fusil contre le pain
l'incompréhension contre la tolérance.

Dans l'écho des consciences,
je cherche la paix et le pardon,
je n'ouvre que le silence.

Le vieil homme qui soignait
les enfants d'en face
revient,
aujourd'hui
entre deux enfants et une mère,
les jeux barbares de l'oDieu
leur ont donné la mort.

je partirai de mes chagrins.

JMS                 *Partisan de 2 états il s'occupait d'enfants de Gaza

 

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L'Histoire rien que l'histoire

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

L'Histoire rien que l'histoire d'un pays à 2 noms
Israël et Palestine après le Ier siècle

Ier siècle :
Avant 70 : La population de Jérusalem était estimée à environ 600 000 personnes par l'historien romain Tacite, atteignant 1 million pendant les fêtes religieuses.
En 70, après la destruction du Second Temple par les Romains, toujours selon l'historien romain Tacite, il ne reste que 60 000 à 70 000 survivants à Jérusalem. En grande partie des Nazaréens (Juifs reconnaissant la messianité de Jésus) qui n'ont pas défendu le Temple. Depuis, les esclaves déportés par Rome et les exilés ajoutent à leurs prières : "Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite se dessèche ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !".
IIe siècle :
Après 135 après J-C. suite à l'interdiction de la circoncision, interdiction qui n'avait rien d'humaniste en un temps où les Nazaréens (disciples juifs de Jésus) nourrissaient les lions du cirque et où les adeptes d'Attis, s'émasculaient), la répression à la révolte de Bar Kokhba fait 180 000 Juifs morts, destruction de 50 villes fortifiées et de 955 villages réduits en poussière selon Dion Cassius.
IIe au VIIe siècle :
Les restes archéologiques d'une cinquantaine de synagogues retrouvées, communes aux Juifs et aux disciples juifs de Jésus témoignent de la présence intercommunautaire fraternelle et censurée par l'Histoire, en un Israël rebaptisé Palestine.
Déclarés hérétiques au IVe siècle par le catholicisme Paulien, les survivants Nazaréens, disciples juifs de Jésus et Juifs traditionalistes, furent contraints soit de se convertir à l'orthodoxie orientale ou à fuir. Ceux qui sont partis vers l'Arabie se sont rapprochés de ce qui deviendra l'Islam.
637 :
Après la conquête de Jérusalem par les forces musulmanes, le calife Omar Ibn al-Khattâb y rapatria les tribus juives de la Mecque et leur permit de s'y installer, alors que les Byzantins leur avaient interdit la ville.
1096 :
Après que les Croisés eurent massacré les Juifs de France et de Rhénanie, les Juifs, aux côtés des musulmans, défendirent Jérusalem contre les Croisés.
1187 :
Saladin, après avoir repris Jérusalem aux Croisés, dans sa célèbre "Lettre aux enfants d'Ephraïm", invita les Juifs à revenir s'installer à Jérusalem, leur promettant protection et liberté religieuse.

1510-1559 :
Doña Gracia Mendes Nasi, une Portugaise, acheta des terres à l'Empire ottoman, notamment la région de Tibériade, pour y réinstaller des Juifs pourchassés par l'Inquisition et en faire un centre d'échange et d'apprentissage.
1516-1917 :
La domination ottomane sur la Palestine dura près de 400 ans, garantissant la liberté de pratique religieuse et maintenant la paix.
1799-20 avril :
Proclamation de la nation juive par Bonaparte commandant en chef des armées de la République française  le 1er floréal, an VII en Afrique et en Asie, voulant la rendre aux héritiers légitimes de la Palestine.
1854 :
Edmond de Rothschild finança Mishkenot Sha'ananim, le premier quartier juif en dehors des murs de la vieille ville de Jérusalem, ainsi qu’un hospice et une synagogue.
1880-1920 :    
Edmond de Rothschild acheta environ 50 000 hectares de terres en Palestine, pour établir des Kibboutz agricoles tels que Rishon, LeZion, Zikhron Ya'akov et Pardes Hanna-Karkur.
1920-1924 :
James de Rothschild, créa des fonds pour gérer les terres achetées par son père.
1920 :
La conférence de San Remo attribue un mandat provisoire au Royaume-Uni, qui devient officiel en 1923 avec le contrôle de la Palestine par le Royaume-Uni.
C'est ainsi qu'après s'être nommé Israël puis transformé sous le nom de Palestine en province administrative romaine, avant d'être Byzantine, puis Ottomane, et Anglaise, cette région sous ce nom resta une province administrative et ne fut jamais un pays.
1928 :
Naissance des Frères musulmans, dont la doctrine influencera plus tard des groupes tels que Boko Haram, l'État islamique, le Hamas, les Talibans et Al-Qaïda, etc.
1930 :
Les Frères musulmans, dirigés Hassan al-Banna, établissent des liens avec le régime nazi.
1941 :
Mohammad Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem rencontre Adolf Hitler et envoie des troupes musulmanes se battre aux côtés des nazis contre les Alliés et les Juifs. Après la chute d'Hitler son programme d'assassinat des Juifs, perdure.
1927-1948 :
La Banque d'Angleterre émet des billets en hébreu et en arabe appelés "livres palestiniennes".
29 novembre 1947 :
La résolution 181 de l'Assemblée générale des Nations Unies propose la création de deux États en Palestine : un État juif et un État arabe, avec un statut spécial pour Jérusalem.
1948 :
Quand le mandat britannique prend fin le 14 mai 1948, alors que les dirigeants juifs acceptent le plan de partition en deux états, la population arabe, souvent venue des pays voisins travailler dans les kibboutz, sous l'influence des Frères musulmans rejette cette résolution.
Un point de leur constitution, intégrant le hadîth du Coran "Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le." exclut toute possibilité de paix.
Les pays arabes dont l'Égypte, Jordanie, Syrie, Irak, Liban, déclarent la guerre à Israël, et demandent aux Palestiniens de quitter Israël, jusqu'à ce qu'ils l'aient détruite et jeté tous les Juifs dans une mer de sang, ce qui n'arriva pas mais entraîna leur exil et la nakba.
Rêve de paix et de deux États :
17 septembre 1978, accords de Camp David : Le traité de paix israélo-égyptien est signé le 26 mars 1979 à Washington par Anouar el-Sadate, Menahem Begin et Jimmy Carter.
26 octobre 1994, traité de paix israélo-jordanien signé à Wadi Araba.
Fin du rêve :
Anouar el-Sadate est assassiné par les Frères musulmans. Yitzhak Rabin est assassiné après que Netanyahu a participé à des manifestations le qualifiant de "traître".
Renouveau du rêve :
15 septembre 2020, accords d'Abraham : Donald Trump met fin à la guerre entre Israël et les Émirats arabes unis, le Bahreïn, puis avec le Soudan et le Maroc.
2e fin de rêve :
Après que le Hamas a chassé le Fatah de Gaza et que Benjamin Netanyahu se soit allié avec l'extrême droite, le pogrom du 7 octobre 2023, démontre que le hadîth qui ordonne : "Musulman, serviteur de Dieu ! Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le", est une réalité.

En dévastant une fête pour la paix et assassinant avec une barbarie inégalée les hommes, les femmes, les enfants et les bébés de kibboutz favorables à la création de deux États, le Hamas démontra que I'islamo-nazisme, n'était pas seulement une spécificité de l'État Islamique. La rupture actuelle est totale et semble rendre une paix négociée impossible.

Parallèlement, dominée par 57 pays Islamiques culturellement antisémites et fanatiques, et aussi porté par des subconscients hérités de l'Inquisition et des pogroms, l'ONU, par la partialité de ses votes qui ignore toutes les exactions du monde, sous la direction d'une Afrique du Sud qui, chez elle, pratique l'apartheid et les déplacements de populations, condamne Israël et ignore les milliers de roquettes qui la frappent, les cent mille déplacés du Nord et du Sud.
Où va-t-on ? L'UNWRA dans ses livres de classe enseigne la haine, finance le Hamas et ses structures militaires ! Comment croire à une institution internationale où 57 pays Islamiques ouvrent la porte aux extrémismes ?
Parallèlement à ce constat, dans un monde où l'argent du pétrole finance aussi l'islamisme, le Hamas et les influenceurs, le LFI, ralliant l'antisémitisme chrétien et islamique sous leur bannière oublie à l'heure où les banlieues, les églises, le civisme et la laïcité brûlent, pour de malsaines raisons électorales, qu'ils étaient porteurs d'un rêve social oublié.
Oubliant aussi la morale la plus rudimentaire, ces personnes prennent le parti des violeurs génocidaires, agressent et arrachent les photos des otages, réagissent au viol d'une femme martyre vendue par son mari mais ignore les viols des femmes israéliennes ! Ils font du racisme leur idéologie, ignore la gauche israélienne en lutte contre son gouvernement et la pousse dans les bras d'un Trump devenu son dernier espoir face au projet génocidaire de son agresseur islamique.
D'ailleurs, dans un monde où le politique et ses variantes se fondent par réaction au wokisme tant en Amérique qu'en Orient et en Russie, et non plus sur la morale objective mais sur le religieux, n'enterre-t-on pas l'Espoir et la Laïcité pour faire le faire le lit des théocraties ?
Où est la raison quand les fous de la finance pharmaceutique alliée à l’agriculture financière balancent leur glyphosate, dévastent la terre, l'atmosphère et l'humanisme ? Où sont les contre fous quand toutes les alliances se font contre Nature ? Où est l'avenir ?

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Il fait neige

Publié le par Cheval fou (Sananès)

"Relève toi" disait mon père…

Il fait neige

il y a du sel dans mes cheveux

je me suis coincé un doigt dans le silence

mon enfance est tombée

 

J’ai peur

j’ai mal

j’ai des bleus à l’âme

dehors il y a le tic il y a le tac

il y a la vie qui m’emporte

et le vent qui s’épuise

 

Chaque matin j’écoute battre la rumeur

et une étoile pleure

un homme se déchire

j’attends que l’on me donne le rire

j’attends que l’on me donne le la

un la sans bémol sans lassitude

un la chaloupé dans une symphonie tendresse

j’attends un "je suis là"

mais l’aquarium est de larmes

dehors il y a du plat

il y a du plastoc dans l’océan

des baleines et le vent qui s’épuisent

J’ai peur
j’ai mal
j’ai des bleus à l’âme
il y a du tic il y a du tac
il y a le las de mon pas qui s’épuise
le jour qui recule, le crépuscule qui avance
c’est la danse des tocantes

"Relève toi" disait mon père…
Il fait neige
il y a du sel dans mes cheveux
je me suis coincé un doigt dans le silence
mon enfance est tombée.

JMS - In : "Derniers délires avant inventaire" - Editions Chemins de Plume - 12 Euros

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Rêve d’atome

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

 
Je suis l'homme bushman
à l'écoute du murmure des étoiles, 
un frisson de la nuit,
le cri des matins de l'enfant seul,
une poussière d'étoile qui articule ses mémoires,
un reflet enfermé dans les yeux d'un chat 
qui d'un  regard s'invente le monde.
 
La mort effacera-t-elle une partie de moi,
ne sommes-nous que des images de passage,
ne suis-je que l’écho dans le cri d'un enfant seul
dans les matins de la conscience ?
 
Sommes-nous d'un même univers,
d'un même cosmos, 
d'une même vérité ?
 
La question n'a sa mesure 
que par l'imaginaire de l’homme.
 
Fermons la matière, fermons l’univers,
et ce rêve qui nous laisse croire que nous existons 
cessera aux portes du néant. 
 
Nous ne sommes qu'un rêve d’atome
perdu au crépuscule de l’illusion.
jms 11/02/25
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Aux turbulences du rêve,

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Aux turbulences du rêve,
il y a ces heures qui passent,
ces jours qui fuient sur une tristesse  
désorientée de ne savoir plier les silences du bonheur.
 
 Il y a ces trous de vie où les griffes de la réalité
grattent l'odeur de l'absence et la fadeur des temps
sans que l'on sache s'il est normal de vivre ou de mourir.
 
Il y a ces minutes ou l'arc-en-ciel chavire
 sous la caresse du vide et des regards fermés,
et ces heures sans savoir si c'est la larme ou le ciel qui blesse.
 
Il y a ces moments où la solitude
en quête d'adrénaline
se fait diamant en attente de lumière
dans ce rien où résonne l'ennui des jours.
 
Il a la pierre compacte d'un regret
à jamais jetée au fond du puits,
qui ricoche sur le chahut d'un cœur
et cette langueur monotone
dans la grisaille des renoncements.

il y a le couteau du temps qui passe
et ce rien de mémoire et d'attente
réinventant l'espérance.
 
Où suis-je quand je suis nulle part ?
Où suis-je quand ma robe de vie
se défait de l'intense ?
Où suis-je quand je m'efface
en un cœur fermé ?
Où suis-je
dans ce naufrage où je n'existe pas ?

Sur quels rivages suis-je, passager de l'exil,
quand la pierre compacte des regrets
m'entraîne dans cette grisaille où festoie la langueur ?

 

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Comme vous

Publié le par Cheval fou (Sananès)

Comme vous 

Dans le fracas du jour

Je parcours le silence du monde

Je traverse la Question

Pourquoi,

Pourquoi la traversée du jour ?

 

Que suis-je pour vous ?

Une mouche engluée sur piège serpentin

Un mammifère du désert restant sur sa soif

Une amibe que l’on ignore ?

 

Je suis à croisée des heures

Parois j’interfère dans vos regards

Je croise aux frontières d’indifférence

Nous sommes des milliards

Pourtant je partirai sans rien savoir de vous

Et vous manquerez comme un chat oublié dans l’enfance

Je ne serais qu’une curiosité avide qui voulait arpenter l’univers

Je ne serais que celui qui passe

 

Il est l’heure et j’affronte la question

Je me voudrais philosophe et avoir dans mes bagages l’arsenal de la raison

Je me voudrais religieux et croire posséder la réponse

Je me voudrais sage et savoir que la question n’a pas de sens

Comme vous je glisse dans le fracas du jour.

JMS

Dieu le silence et moi

Publié dans Dieu le silence et moi

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