Fermera-t-on le rêve ?
Fermera-t-on le rêve
comme on enchaîne le vent de la révolte
comme encore l’on encage l’oiseau et les cri des enfants ?
Bradera-t-on le rêve
comme l’on soldait l’amour du temps des maisons closes ?
Barreaux, barbelés, murailles…
Rien n’est assez haut
pour arrêter le cri de l’espérance
et l’utopique du désir
Barreau, barbelés, murailles...
Depuis des millénaires vous traversez l’histoire
Vous envoyez le discours, le plomb, la mort
et les cantiques de cimetières
Vous croyez que la mort est une censure
Mais toujours
les rêves
traversent la nuit
Écoutez les
crépiter courir danser
sur les chemins du futur
Toujours
nos rêves ont traversé la nuit.
JMS