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Éditions Chemins de Plume (annonce)

Publié le par Cheval fou (Sananes)

Pendant les Fêtes de Fin d'Année
les 3 livres/CD "Petite Collection Jeunesse" :

- Le Père Noël, l'Ogre et la Licorne

Vidéo de présentation du livre CD : https://youtu.be/MG4PoUY4D8M

1ere-de-couv.-.jpg

4ème de couverture :
- Et moi, sais-tu qui je suis ? dit Automne.
Je suis Automne et tu ne connais rien de mes pouvoirs,
les arbres et les prairies je les transforme en si petites graines
qu'un enfant pourrait porter une forêt dans une seule main !
Ainsi je prépare la vie de tout ce qui pousse sur terre
.
***

L'Enfant Trèfle

Vidéo de présentation du livre CD : https://youtu.be/Fhi5_Pj17VA

Jean-Michel Sananès-Éd. Chemins de Plume

4ème de couverture :
Qu'ai je fait pour te mériter, demanda-t-il à son étoile ?
Souriante, elle répondit : Tu es venu à moi sans oublier d'être toi,
tu as marché dans la forêt sans rien écraser, sans rien piétiner, ni tuer,
te souvenant que tu étais un enfant trèfle.
C'est à cela que l'on juge si les fils d'Univers méritent leur destin
 
***
Dompteur d'Étoiles
biographie imaginaire du peintre Slobodan
Vidéo de présentation du livre CD : https://youtu.be/kOSr2NwsbbU

Ed.Chemins de Plume

4ème de couverture:
Une plume et un pinceau.
Un poète et un peintre loin du fracas des villes.
Un conte pour réapprendre à rêver

À l'occasion des Fêtes de Fin d'Année,
les Éditions Chemins de Plume
proposent 3 livres-CD  pour la Jeunesse

au prix exceptionnel de 15 Euros les trois
frais de port compris.

Pour commander :
par mail à cheminsdeplume@yahoo.fr
ou sur le blog des Éditions Chemins de Plume.
cliquez sur commander (bouton Paypal ou CB)
sur le blog des Éditions Chemins de Plume.

(Dédicaces sur demande)

 

Publié dans Informations

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B. "LA COLLINE AUX CIGALES"

Publié le par Cheval fou (Sananes)

Solitaire, sans être dépossédé, ni de soi, ni des autres. Mais seul. Dans le miroir des souvenirs accolés aux tempes blanchies, hier est dans le rappel, dans l’écho des voix gisantes au cœur des terres tremblantes. Des mots blancs et bleus suintent de mes doigts. Des rangées entières de vert se cachent dans les arbres. Ma page est une colline, un vallon boursouflé. Je t’écris assis dans mon corps. De solides verrous cadenassent mes paupières. Sur mes étagères, une vieille photo de toi cherche l’oubli. 

Je ne deviens pas l’isolement et la fermeture que les ombres proposent, je pose juste mon cœur dans la farine où se déplace ton visage.   

Prolongement dans la voie verticale. Je parviens au cratère fumant dans le miroir. Comme un brouillard transparent tissé sur l’eau immobile, l’égarement s’engouffre dans la résurgence. De ces heures épiées dans les couloirs de l’angoisse, ma solitude se vide comme une agitation disparaît soudainement. L’absence est une imposture. Rien n’existe d’autre que soi. Tu es là où je suis et je suis où l’amour se défenestre.  

Il me semble quelquefois que je m’apprivoise de mes haines les plus exiguës. Mais, je me pardonne de n’être que cela lorsque je me reconnais. Dans la pièce d’à côté, un autre que moi-même ne manque pas l’occasion de me rappeler qu’une vie sans mémoire n’existe pas. Je lui tourne le dos. Car, il s’agit ici de réconcilier la plume et l’enclume et de réunir sur le même chemin l’eau et le feu. Il me faut conquérir à la mémoire la récolte laisser en amont et faire fructifier le grain. L’utopie est une terre fertile.

Tu n’apparaîtras plus à la porte de ma chambre ou arrivant d’un dépôt de lumière. Du vent entre les pierres, mon esprit s’ajoute au sable. Je n’entends plus ton pas dans le jardin. Clairière tamisée dans le corps du rêve. Je te sens, tu es brève. La mer se replie, des crabes s’enfouissent. Au matin, la promesse nue d’une blancheur nouvelle. Pourtant ton regard cinglant sous les feuilles qu’une main caresse.

Des cailloux sur l’épaule, le cœur à l’étroit, et cette source sans origine. Cette cascade de frissons qui délivrent. Mon corps sans mesure à la rencontre de l’immensité dans le semblant des ondes qui chaussent l’ossature. Ici, la solitude connaît la rigueur de ce qui se tait. Dans cette bassine de nuages où rien ne s’éponge, je vais, parcourant, avec des mots, ausculter les tempes fragiles de ce qui demeure encore vivant. Des braises et de l’herbe sèche s’efforcent au partage.

 

http://lacollineauxciga.canalblog.com/


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