Sidérante, un texte d'Ile Eniger

Publié le par Ile Eniger

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Jours après nuits, cette paroi lisse, muette. Et l'aiguille du vent qui gifle le ciel absent. Le silence a fermé sa porte où se cassent les ongles et la douleur. Où es l'amour maintenant ? Le manque fatigue comme un jour sans soleil. La voix est rouge d'avoir crié. Elle tombe entre les doigts. Où es ce qui ne laisse plus de traces ? Un deuil de neige sale transite entre les mots. L'été gèle à l'éperon du vide. La parole pleure doucement. Un jour d'été, entre midi et deux, une brûlure jusqu'à la lumière a surgi, sidérante de fin et de commencement.

Ile Eniger - Les pluriels du silence - (à paraître)

Publié dans Ils disent

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