Lettre à l'impertinence, à mon chat et à la vie

Publié le par CHEVAL FOU (Jean-Michel Sananès)

Les premières fois que cela m'est arrivé, l'impression d'un rendez-vous manqué m'a empoigné. Étais-je arrivé en avance ?
D'un sourire faussement aimable, j'ai remercié l'impertinent qui se levait pour me laisser sa place.
Avais-je déjà l'âge d'être le vieux au chat qui habite la vie et un champ de poèmes ?
M'étais-je laissé emporter par le temps, par le quotidien et les amis de passage ?
Arrivais-je déjà doucement aux heures tendres on l'on se doit de pardonner avant de partir en paix habiter le silence des vivants, et si certains me souviennent quelques sourires aux absents ?
Parfois, voyant ceux que maintenant je ne regarde plus comme des impertinents, je les remercie d'être encore les tenants d'un savoir vivre qui date de ce monde antérieur aux casseurs et aux énarques de la spoliation des peuples. Je les remercie d'être encore les gardiens d'un monde d'avant, d'avant la désillusion et la colère.
Alors, je me demande si mes rêves encore ne sont pas plus grands que les leurs et une tristesse infinie s'empare de moi.
Je me demande où habite encore le rêve d'un temps meilleur ?
Mon chat me console.

Je pardonne aux jeunes d'être non coupables de nos crimes.
Je retourne à ce silence où mon chat me donne de la tendresse et du ronron et quelques mots à moudre.
Avant d'en arriver à oublier l'âge de se sentir jeune, je me dis que, qui aime a la vie belle.
Avant que ne vienne la nuit, j'aime la vie, de plus belle encore.

jms

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